Après son entrée fracassante dans le monde des ordinateurs de plongée sous-marine en 2017 avec la Descent MK1, GARMIN présente une évolution digne d’intérêt : la Descent MK2i. Nous avons pu la mettre à rude épreuve lors d’un trip plongée en liveaboard, avec un rythme d’immersions soutenu, et le mot est faible.
D’apparence, on remarque un écran plus grand. La taille de la montre reste la même, mais l’espace occupé par l’écran a grandit de 36% ! La lisibilité y gagne donc. Le verre saphir quasiment inrayable permet cette audace pour une montre-ordinateur qui n’est pas destinée à rester à l’abri de sa boîte de transport…
Les nouveaux boutons, élégamment valorisés, se remarquent aussi. Ils cachent un nouveau mécanisme à impulsion inductive qui améliore la robustesse et l’étanchéité. Ces 5 boutons permettent d’ailleurs de naviguer dans les différents menus de la montre avec plus de facilité que d’autres modèles avec moins d’entrées.
Le système d’accroche du bracelet reste le même, il facilement interchangeable, sans outil, pour un look plus habillé après la plongée, par exemple.
Avant de s’immerger, on prendra soin de synchroniser l’ordinateur avec l’émetteur placé sur le premier étage qui donnera la pression dans la bouteille, voire les émetteurs pour les bouteilles, en multigaz ou surveillance de palanquée, jusqu’à 5 émetteurs. La gestion du gaz est une évolution majeure de la Descent MK2i.
Dans l’eau, l’écran, comme celui de sa grande sœur, offre une lisibilité excellente pour un format montre-ordinateur. Le mode prédéfini se déclenche dès le premier mètre de profondeur franchi. On peut alors être en plongée air, nitrox, trimix ou multigaz ; ou bien en mode apnée, chasse sous-marine, profondimètre ; ou encore en mode CCR (recycleur circuit fermé). Dans notre cas, nous plongions en Nitrox 31%.
Le démarrage du mode plongée se signale par une vibration de la montre, c’est une immanquable façon de prévenir le plongeur qui n’entend pas toujours les sonneries ou qui peut croire que c’est l’ordinateur du voisin qui sonne. Les alarmes sont configurables : profondeur atteinte, par exemple 30m ou 40m, approche de la fin du No Dec Time, entrée dans les paliers et bien sûr, remontée trop rapide, profondeur de palier non respectée…
L’affichage durant l’immersion est clair et intuitif. Il existe 3 écrans possibles, dont un avec un compas 3 axes comme principal visuel. On passe de l’un à l’autre en tapotant 2 fois l’écran.
Comme pour la MK1, les fonctions GPS de la montre multisport permettent d’enregistrer les points d’entrée et de sortie de l’eau.
La MK2i se recharge par cordon USB, mais malgré un grand nombre de plongées, la capacité de la batterie ne descend que lentement et est parfaitement suivie sur l’affichage. Impossible de prétendre qu’ « on ne l’avait pas vu » ! Son autonomie est impressionnante et surclasse beaucoup d’autres ordinateurs dans cette gamme, si tant est qu’on puisse la comparer.
On résume là une bonne part de la Descent MK2i. Elle est un OVNI un peu isolé dans le monde la plongée.
Comme toutes les montres multisport GARMIN, elle bénéficie de la grande expérience de la marque dans le domaine. Dur de la prendre en défaut tant les possibilités sont étendues. Running, vélo, nage, trekking, cardio, kayak, ski… Le tout avec le rythme cardiaque mesuré en permanence et la position GPS relevée. Smartwatch, montre connectée, elle peut vous afficher les appels téléphoniques, les SMS, les mails, la MK2i permet également le paiement sans contact.
Mais elle ne fait pas encore le café.