13 km² pour l’une, 21 km² pour la seconde : membres des Pays-Bas caribéens avec Bonaire, Saba et Statia sont parmi les plus petites îles des Caraïbes. Loin du tourisme de masse, ces îles volcaniques offrent aux plongeurs des fonds préservés par deux parcs marins.
Sous l’eau…
Les plongées autour de ces deux îles font certainement partie des plus belles aux Caraïbes. Tombants, jardins coralliens, muck-dives, épaves (à Statia) ou encore sources d’eau chaudes (à Saba). Si les fonds sont aussi colorés et animés, c’est notamment grâce au Saba Marine Park et au St Eustatius National Marine Park. Autour de chaque île, les sites de plongée sont tous répertoriés et équipés de bouées pour ancrer les bateaux. À Saba, les reliefs d’origine volcanique en font un véritable petit paradis pour les plongeurs. Pitons, crevasses et grottes sont colonisés par la faune typique des Caraïbes : poissons-anges, barracudas, mérous, tarpons, requins nourrices et raies pastenagues. À Statia, les décors ont été sculptés par d’anciennes coulées de lave issues du volcan Quill. Mais le clou du spectacle reste les épaves et leurs multiples vestiges : ancres, canons, structures de coque… Incontournable, l’épave du Charles L. Brown est l’une des plus grandes des Caraïbes. Quant à celle du Chien Tong, elle sert de décor à l’une des plus belles plongées de nuit au monde : des dizaines de tortues l’utilisent comme hôtel pour s’y reposer. Le parc marin a mis en place un programme de protection des trois espèces qui viennent pondre sur les plages de l’île : tortues verte, imbriquée et luth.
Plus récemment, l’île s’est relevée du passage des ouragans Irma et Maria en découvrant une nouvelle épave venue enrichir son musée sous-marin…
… et sur terre.
Aucune plage de sable blanc avec cocotiers à l’horizon, aucun centre commercial… Falaises abruptes pour Saba, plages de sable noir pour Statia, les deux îles sont réputées pour leurs volcans endormis et leur riche forêt tropicale. Elles proposent des dizaines de sentiers de randonnées sur les pentes de leur volcan respectif : le Mt Scenery à Saba qui, du haut de ses 887 mètres, est le point culminant des Pays-Bas, et le Quill à Statia. Toutes deux découvertes par Christophe Colomb en 1493, Statia s’est distinguée en devenant, au XVIIIe siècle, l’un des ports les plus actifs au monde. Il est facile de remonter le temps en se promenant sur l’île (ruines, maisons coloniales typiques…) et en plongeant (épaves de galions, ancres…). Du côté des papilles, que ce soit un déjeuner sur le pouce au Para Mira à Statia, ou un dîner avec une langouste grillée sur la terrasse du restaurant Scout’s Place à Saba, nul doute que vous vous régalerez en dégustant une cuisine “couleur locale”.
Pratique
Décalage horaire : – 6 h en été, – 7 h en hiver.
Température de l’eau : de 26°C en février-mars à 30°C en été.
Meilleure saison : de novembre à mai.
Équipement de plongée : combinaison de 3 mm.
Niveau de plongée : de débutant à confirmé.
S’y rendre : un vol direct relie Paris à Saint-Martin en 9 heures, suivi d’un saut de puce de 12 à 15 minutes à peine vers Saba ou Statia (compagnie Winair).
Centre de plongée à Saba : Sea Saba
centre d’apnée à Saba : Saba Frediving School
Centre de plongée à Statia : Scubaqua