Scoufflény : Renaissance d’une Carrière Mythique une Base Nautique d’Exception – 🤿 Plongez ! Le magazine de la plongée sous marine

En Belgique, une carrière de 100 hectares, dédiée à la plongée et aux loisirs nautiques, a récemment rouvert ses portes. Ce projet ambitieux, porté par NEMO33 et son fondateur, John Beernaerts, créateur de la célèbre fosse de plongée, promet une expérience unique alliant confort et nature. Après quatre ans de transformation, l’ancien site industriel abandonné est devenu une base de loisirs nautiques complète.

Carriere scouffleny 14 — Une grosse carpe se réchauffe à fleur d’eau non loin de l’ancienne mise à l’eau de la carrière.

Un Retour aux Sources pour John Beernaerts

En 2002, la carrière avait fermé ses portes après une décennie d’activité. John Beernaerts, fort de son expérience avec NEMO33, a imaginé une reconversion totale du site. Il s’est inspiré de ses débuts en plongée en Belgique, en 1978, où les entraînements en piscine étaient suivis d’immersions en carrière, dans des eaux froides et sombres. Ces conditions difficiles ont forgé sa vision d’une plongée plus accessible et agréable.

Carriere scouffleny 9 — En prenant un peu de hauteur, le projet se dessine avec l’ébauche de la base nautique dans son écrin de verdure avec à l’avant-plan le ponton de la mise à l’eau principale.

En 1996, après avoir exploré les mers tropicales, John Beernaerts s’est demandé pourquoi la plongée ne pourrait pas être aussi facile et plaisante en Belgique. Il a alors conçu une piscine profonde révolutionnaire, NEMO33 à Bruxelles, après trois ans d’études et de nombreux tests. Il a ensuite étendu son concept en France, en 2020, avec l’ouverture d’une seconde fosse.

Carriere scouffleny 11 — En bordure de plan d’eau le bâtiment dédié au « kayak-paddle », comprenant un bar et une terrasse ainsi qu’une piscine chauffée.

La Reconversion de Scoufflény : Un Défi de Taille

Aujourd’hui, John Beernaerts se lance dans la reconversion de Scoufflény, un site de 100 hectares situé à deux heures et demie de Paris en train. En 2020, en pleine pandémie, il s’associe à Yannick Kalantarian, et acquièrent le site. Ils y découvrent un espace envahi par la végétation et les déchets. Commence alors un vaste chantier de nettoyage et d’aménagement, transformant le site en une future base nautique. Malgré les crises géopolitiques et énergétiques, les travaux se sont poursuivis pendant trois ans.