
Plongée avec les chokkas : explorez le spectaculaire ballet des calmars en Afrique du Sud
Situé entre Jeffreys Bay, réputée comme « La Mecque du surf », et le Parc national Tsitsikama, au cœur de la province du Cap-Oriental en Afrique du Sud, le charmant village de pêcheurs de St Francis Bay se révèle être un spot idyllique pour les photographes et amoureux de la nature. Entre septembre et novembre, c’est l’occasion rêvée pour plonger au milieu des milliers de calmars, appelés « chokkas », qui viennent se reproduire.

Un village historique
Né dans les années 1930 de la roche et des dunes de sable, St Francis Bay a toujours été un endroit riche en poissons et crustacés. Ce n’est que dans les années 80 que les Sud-Africains découvrent qu’Oyster Bay, littéralement « la baie des Huîtres », est également un véritable eldorado pour les calmars. Rapidement, les pêcheurs affluent vers la baie de St Francis en quête de ce qu’ils appellent « l’or blanc ». Initialement, la flotte opère depuis la base nord de la rivière Kromme, partant en mer quotidiennement.

Avec le temps, l’industrie de la pêche se développe, entraînant une augmentation du nombre de bateaux, qui deviennent de plus en plus grands, équipés de cabines pour les équipages, ce qui leur permet de pêcher plus longtemps. L’arrivée des premiers navires congélateurs au début des années 90 permet aux bateaux de passer jusqu’à trois semaines en mer, à condition que l’équipage ait suffisamment de provisions et d’eau. Cependant, à l’époque, St Francis ne dispose pas d’infrastructures adaptées, et la flotte déménage à Port-Elizabeth jusqu’à l’ouverture de Port St-Francis en 1997. Aujourd’hui, ce port est le seul port de pêche privé en Afrique du Sud et représente le dernier rempart de pêche artisanale du calmar, principalement exporté vers l’Europe.
La vie des « chokkas »
Le calmar « Loligo vulgaris reynaudii », présent toute l’année, jouit d’une vie relativement courte (2 à 3 ans) durant laquelle il se reproduit et chasse dans les eaux côtières. Prédateur vorace malgré sa taille, il chasse en bancs de petits poissons, tout en étant la proie des phoques, requins et raies, ainsi que d’autres espèces de poissons sportives comme les thons et maquereaux. Certains bancs parcourent jusqu’à 200 km pour atteindre les eaux froides de la côte ouest de l’Afrique du Sud, tandis que d’autres restent proches des sites de reproduction.
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